Alimentation et émotions

Pourquoi je n’arrive pas à tenir mes « promesses » en termes d’alimentation ?

Parce que l’alimentation passe surtout par l’émotion et la survie, et non pas tellement par l’intellect. C’est-à-dire, nous faisons pratiquement que des choix en fonction de nos émotions et de nos instincts de survie, mais pas forcément à partir de raisons intellectuelles. C’est ce qui explique que, même si nous connaissons la théorie sur ce qu’il « faut » ou il « ne faut pas » manger, nous tombons souvent dans les mêmes « pièges » ou addictions.

Un exemple : je sors du travail et je me dis que ce soir je vais manger une pomme comme dessert mais, le moment venu, je finis mon repas du soir par plusieurs gâteaux au beurre et chocolat. Bizarre ? Non, pas du tout. Vous n’êtes pas le/la seul(e) à le faire, et ce n’est pas mauvais en soit. Ce qu’il faudrait aborder, c’est la cause de ces pulsions en se posant les bonnes questions. Où j’en suis au niveau émotionnel ? Au niveau physique ? Au niveau spirituel ? Au niveau professionnel ?

Suis-je la/le seul(e) à qui cela arrive ?

Comme je vous disais, non, pas du tout ! Les addictions, pulsions, fringales… constituent un motif de consultation courant. Je ne vais pas vous mentir, la tâche n’est pas simple et en général on ne découvre pas les clés des pulsions alimentaires du jour au lendemain. Il s’agit plutôt d’un chemin de questionnement où, avec beaucoup de bienveillance, on creuse sur les raison qui se cachent derrière ces pulsions. Beaucoup de personnes me disent « Je manque de volonté » ou « Je ne tiens pas mes promesses », mais tant mieux ! Cela permet d’adresser la problématique d’un point de vue plus bienveillant et plus efficace.

Quelle est la solution ou les solutions ?

Il n’y a pas de réponse toute faite pour cette question… Cela peut paraître frustrant comme situation, mais constitue en réalité une énorme opportunité pour remettre en question des aspects de sa vie, et pouvoir ainsi l’améliorer. N’hésitez pas à consulter un professionnel de la nutrition pour faire un suivi (la nutrithérapie est une bonne alliée dans cette aventure 😊) et, pourquoi pas, un professionnel de la psychothérapie, pour accompagner le travail émotionnel et pouvoir l’approfondir.

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